Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Crise Covid-19 : point hebdo agriculture n°2

Crise Covid-19 : point hebdo agriculture n°2

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Depuis un mois et demi le confinement provoque un arrêt important de l’économie dont l’agriculture et l’agroalimentaire subissent les effets.

Toutes les filières continuent à ressentir un impact fort au niveau de leurs productions et de l’accès au marché. Pourtant l’activité agricole continue, les exploitants restent confinés au grand air pour les mises en culture, les chantiers d’ensilage, les travaux de la vigne..... De même, l’heure a sonné pour la tonte des brebis, et les premières transhumances se préparent.

Vous trouverez dans cette note les principaux points de conjoncture par filière et les adaptations nécessaires pour mener à bien les activités agricoles en toute sécurité.

Enfin les initiatives départementales, locales, pour répondre aux problématiques des territoires sont relayées et actualisées.

PANORAMA DES FILIÈRES

VOLAILLES
Le marché de la volaille de chair a été soutenu pour Pâques avec une reprise dans les hypermarchés.
Au final, les filières poulets et dindes sont en baisse de 5 % (contre 10% auparavant). (source : Anvol).
La question de la réouverture de certains restaurants en drive ou livraison à domicile interroge. Ces réouvertures sont sans effet à court terme. Les chaines de la restauration ont des stocks. Une réouverture progressive est prévue dès la dernière semaine d’avril pour être opérationnelle en drive après le déconfinement.
En tout état de cause, la filière a adressé un courrier au Ministre de l’Agriculture afin que l’aide au stockage soit étendue à la volaille, que les importations soient ajustées pour le 2nd semestre, que la sortie prochaine d’un décret  concernant l’étiquetage de l’origine des viande concerne aussi les produits élaborés à base de volaille, que les indications de l’origine des produits soient obligatoires dans les appels d’offre des collectivités et que les pouvoirs publics aident la filière à financer un plan de sauvegarde des filières.

FILIÈRE LAIT DE VACHE
D’un côté, des usines tournent au maximum de leur capacité pour répondre à une demande en forte hausse sur certains produits en grande distribution. De l’autre, les ventes sont en nette baisse pour les fromages traditionnels ainsi que les produits destinés à la restauration, aux industries agro alimentaires et à l’export induisant un déséquilibre offre/demande. Ceci implique de stocker les produits qui peuvent l’être, dans la limite des capacités de stockage disponibles, et d’interrompre certaines fabrications (source CNIEL). Il semblerait que le pic de collecte ne soit pas encore atteint.
Dans les Pyrénées-Atlantiques la situation reste globalement inchangée par rapport à la semaine précédente.

TRAÇABILITÉ ET IDENTIFICATION DES ANIMAUX 
Les activités liées à l'identification des animaux sont toujours impactées par le fonctionnement au ralenti de la Poste (activité 3 jours par semaine seulement les mercredis, jeudis et vendredis). Les fournisseurs de boucles restent opérationnels mais les livraisons aux éleveurs sont également perturbées. Les envois des déclarations des transhumances bovines sont prévus pour début mai. Les suivis qualité dans les élevages sont suspendus jusqu'au 11 mai.

MARAÎCHAGE ET HORTICULTURE
Les horticulteurs ont développé la vente en drive et en livraison mais on observe une distorsion forte avec les GMS et les jardineries qui bénéficient de façon générale d'autorisations de vente plus larges que les producteurs détaillants.
Le ministre de l'agriculture annonce un programme de soutien pour cette production très saisonnière. Les maraîchers se situent entre deux saisons de production et écoulent leurs produits de manière satisfaisante, les circuits courts alternatifs s'organisant, certains ont du mal à fournir les demandes (exemple d'un maraîcher qui fournissait des grossistes et vend jusqu'à 200 paniers par semaine).

FILIÈRE PORCINE
Le cours du porc reste stable à 1,512 euro. 2 135 porcs n’ont reçu aucune enchère et ont été affectés en fin de séance, ces lots de porcs bénéficieront d’une journée supplémentaire pour être enlevés. Malgré une activité d’abattage réduite à 4 jours, l’équilibre offre / demande se maintient. La demande sur le marché intérieur reste correcte et le commerce vers la Chine s’accélère. Mercredi, la référence allemande a été reconduite car l’offre de porcs n’est pas pléthorique mais le marché de la viande reste compliqué comme un peu partout en Europe. Sur le marché américain, la baisse des cours se poursuit à des niveaux très bas alors qu’un grand abattoir vient de fermer suite à des cas avérés de Covid-19 parmi des employés et que l’activité est très ralentie partout dans le pays. (source : cadran breton).
Localement, l’activité se maintient pour tous les maillons sauf pour la salaison où l’on constate une baisse de 30% des jambons de Bayonne entrés en salaison. Les salaisonniers ont dû faire face à la fermeture de la restauration, des halles et à la baisse des rayons coupe en grande distribution, non compensée par les commerces de proximité et le rayon libre-service.
La partie alimentation du bétail assure les approvisionnements malgré quelques difficultés de livraison.

PALMIPÈDES 
Les semaines se suivent et se ressemblent. De plus, depuis l’annonce du report du confinement et de la non reprise de la restauration, les annulations de commande de canards gras ont repris de plus belle ce qui entraine encore plus de report de prêt à engraisser à gérer. Les délais de mise en place s’allongent à l’échelle de tous les maillons de la filière.
La filière canard souffre aussi d’un excédent de stocks antérieur à la crise COVID qui ne fait qu’amplifier la situation.
Compte tenu des délais de mise en place, les éleveurs vont perdre de l’argent. La question de la reconversion de certains bâtiments et/ou de l’arrêt de certains élevages se pose notamment pour ce qui concerne les éleveurs en fin de carrière.
La filière suit avec attention les effets des problèmes rencontrés par la Hongrie avec I’Influenza Aviaire Hautement Pathogène, l’arrêt des exportations vers la France pourrait engendrer une légère amélioration de la situation pour le canard gras.
Toutefois les éleveurs de prêt à engraisser restent inquiets du fait de l’allongement des vides sanitaires. (sources : Anvol/Cifog).

FILIÈRE OVINE
Après les 1100 caissettes d’agneaux de lait des Pyrénées commercialisés sur 45 points relais de livraison disséminés sur le département des Pyrénées Atlantiques + Hagetmau entre le jeudi 9 avril et le samedi 11 avril, 480 commandes ont été honorées semaine 16. A ce jour, environ 300 commandes sont enregistrées pour une livraison semaine 17. Le site de vente en ligne www.boutique.agneaudelaitdespyrenees.com reste ouvert encore quelques semaines et le drive s’étend à compter de la semaine 17 vers des livraisons sur Bordeaux et dans les Landes. De l’aveu des coopératives et des éleveurs, cette démarche aura eu l’intérêt de resserrer les liens de la filière entre opérateurs engagés dans la démarche IGP.
Le comité directeur de l’interprofession lait de brebis n’a pas permis aux éleveurs d’obtenir un recul de l’entreprise Savencia sur les décisions prises lors de la semaine 14. L’entreprise prévoit de nouvelles annonces à ses adhérents en début de semaine 17, la baisse de la collecte sur la première décade pourrait entraîner un allègement de la consigne aux producteurs. Dans ce contexte exceptionnel, les transformateurs ont fait remonter des demandes de dérogation sur le cahier des charges AOP Ossau-Iraty à l’ODG concernant les délais de report sous vide et les délais d’emprésurage. La chambre d’agriculture a de son côté demandé d’une part à ce que les producteurs fermiers lourdement impactés et les livreurs tardifs puissent exceptionnellement produire en septembre octobre et d’autre part que des éleveurs positifs au Covid puissent pratiquer la monotraite.
La production fromagère fermière, les saloirs sont pleins, les ventes quasiment à l’arrêt. Certains producteurs se sont tournés vers les laiteries pour livrer du lait mais cette solution n’est pas possible pour tous. La chambre d’agriculture lance donc une enquête pour mesurer l’état de la situation.
Enfin, la Chambre d’agriculture a travaillé avec la MSA, des éleveurs et des équipes de tondeurs pour la mise en place de recommandations de conduite des chantiers, plus de 850 mails et 1630 sms ont été relayés aux éleveurs pour transmettre les consignes mises en ligne sur le site de la chambre d’agriculture. Des laiteries devraient également aider à transmettre les documents dans les élevages.

FILIÈRE VIANDE BOVINE
Sur le marché français, la consommation a été dynamique en GMS comme en boucherie artisanale pendant la semaine précédant Pâques. La consommation de viande bovine évolue vers un mode estival : les pièces à griller du déhanché trouvent des acheteurs, en particulier le faux filet et l’entrecôte. Quant à la vente de viande hachée, elle reste dynamique, avec une progression de 34% enregistrée en semaine 14 pour le frais et 38 % pour le surgelé.
Si la situation du veau de boucherie reste plus difficile, elle a néanmoins également connu une amélioration en semaine 15. La campagne de communication qui a commencé le 14 avril a pour objectif de relancer la consommation avant la Pentecôte. La semaine 15 se termine avec des tonnages abattus en hausse de 11% par rapport à la semaine 14. Elle a ainsi retrouvé les niveaux d’abattages des semaines précédant le confinement (même niveau que moyenne des Semaines 9-10-11). (source Interbev NA).
En revanche les prix de plusieurs produits connaissent une nouvelle dégradation en semaine 15. Cela a conduit la Fédération Nationale Bovine à demander aux éleveurs de conserver au maximum les animaux en ferme si un prix à hauteur d’une juste rémunération des coûts de production n’est pas garanti.
Les remontées d’information des opérateurs locaux sont les suivantes :

  • Vaches Grasses : la situation de marché en gros bovins est globalement équilibrée, en raison d’une consommation dynamique assurant un chiffre d’affaire en nette hausse en GMS et boucheries.
  • Broutards : Espagne : Les exportateurs confirment les difficultés évoquées au niveau national pour commercer avec l'Espagne (la situation est d'autant plus problématique pour les veaux laitiers, l'Espagne étant le principal débouché).
  • Italie : Le flux d’export reste soutenu vers l’Italie en vif. Les observations de terrain soulignent cette tendance positive (même si la problématique du maintien dans le temps de cette dynamique est posée pour certains opérateurs), les données diffusées par l’interprofession l’attestent. 
  • Veaux sous la mère : Le constat de la semaine passée est reconduit, il n’est pas observé de difficultés majeures, pas de veaux en chambre froide. Il manque des veaux de qualité correspondant à certaines demandes qui ne peuvent pas être honorées.

CIRCUITS COURTS ET AGRITOURISME
Les nombreuses actions et initiatives mises en place pour écouler les produits se poursuivent. 
En ce qui concerne le drive Fermier de la Chambre d’agriculture, celui de Pau a connu un gros succès mercredi dernier (1 producteur Plats cuisinés, 1 producteur de vin, l'Association des Éleveurs Transhumants des 3 Vallées
Béarnaises) avec plus de 80 commandes distribuées dans de bonnes conditions
A partir de cette semaine, il se transforme en 2 Drives les mercredi et vendredi avec des produits différents.
Une offre importante de fromage est sur le marché avec des débouchés qui se sont effondrés suite à l’arrêt de la Restauration Hors Domicile, une enquête est en cours par la Chambre d’Agriculture. Pour les viticulteurs, les ventes sont quasi inexistantes ; des mesures d’accompagnement spécifiques sont en cours de négociation.

VITICULTURE
Pour les vins AOC, la crise s'amplifie. La concentration des achats sur les produits de grande consommation se confirme. Ceux sous SIQO souffrent du resserrement tant de la demande que des gammes proposées par la distribution.
La France sollicite un contingent de distillation.
Le règlement pour l’ouverture d’un contingent de distillation de crise se réalise à l’échelon européen à la demande de chaque Etat Membre. Cette semaine, le Ministre de l’agriculture français réitère sa demande pour la France après sollicitation de tous les bassins viticoles. Le besoin porterait sur 3 millions d’hl, dont 500 000 hl en Gironde. Le gouvernement français sollicite un
engagement financier de l’UE. Toutefois, faisant suite à l’arrêt des échanges en raison de la pandémie, la Chine hors Hong-Kong, chronologiquement premier pays impacté, semble réinvestir le marché tant sur le segment du vin que sur celui des spiritueux. Côté distribution sur le marché intérieur, coronavirus et confinement pénalisent les grandes surfaces et profitent, sans pour autant compenser les pertes, aux enseignes de proximité et aux achats en ligne (drive). Les chaînes de cavistes rouvrent leurs enseignes ayant au préalable mis en place un plan de sécurité.
Les appellations Irouleguy, Jurançon, Madiran restent fortement impactées Le besoin de main d’oeuvre va croître et les charges salariales vont augmenter dans les prochaines semaines.

GRANDES CULTURES
Les écarts entre les marchés céréaliers et oléagineux sont de plus en plus importants. Plus particulièrement, les céréales à destination de la consommation humaine occasionnent de très fortes tensions sur les marchés mondiaux. Les pays de la Mer Noire (Russie, Ukraine, Kazakhstan) vont limiter les volumes d’exportations de céréales jusqu’à la fin de la campagne 2019/2020 (donc fin juin 2020), retirant du marché international au moins 3 à 4 millions de tonnes de blé pour les 3 prochains mois. Le blé flirte avec les 200 €/tonne, et les exportations se maintiennent à des niveaux élevés depuis le début de l’année.
Le maïs européen essuie de nouvelles pertes hebdomadaires causées par une industrie de l'éthanol asphyxiée. La chute des prix de l’or noir a en effet réduit à néant les marges de fabrication de biocarburants. L’éthanolerie française et européenne est ainsi à l’arrêt avec une consommation de carburant qui a chuté de près de 80 % depuis le début du confinement.
Côté alimentation, le maïs trouve toutefois quelques supports. La demande des fabrications d’aliment du bétail reste notamment présente vers le Nord et le Sud de l’Europe. La Roumanie a par ailleurs suspendu ses exports de produits agricoles jusqu’à la mi-mai, dont le maïs.
En revanche, de vraies difficultés logistiques sont rapportées en Argentine, premier exportateur mondial de tourteau de soja (droit de retrait des dockers, interdiction du passage des camions par certaines localités). Si une faible proportion des achats français provient d’Argentine (3,5% en 2019), ce pays fournit 40% des approvisionnements de l’Union Européenne en tourteau de soja  (Comext, 2019). La gestion de l’épidémie en Amérique du Sud, et son impact sur la filière soja, restera donc à surveiller au cours des semaines à venir.
Parallèlement, la baisse du besoin en huile végétale pour le secteur des biodiesels et le manque de graines de colza conduisent à une réduction de l’activité des triturateurs français et européens. La chute des cours du pétrole a fortement impacté les marges des industriels et le contexte actuel limite la demande en carburant. En conséquence, la production de tourteau de colza se réduit, conduisant au renchérissement des prix observés récemment. (Source : Institut de l’élevage).
La disponibilité en tourteaux de colza non OGM n’est plus garantie.

SOLUTIONS, ADAPTATIONS DES SERVICES

CIRCUITS COURTS
Afin de répondre aux attentes des éleveurs, la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques a réuni un groupe de travail composé d’éleveurs, de plusieurs tondeurs du département et le service santé et sécurité au travail de la MSA Sud Aquitaine.
Plusieurs fiches conseil traitant des gestes barrière et de l’organisation des chantiers ont été rédigées et sont consultables et téléchargeables sur les sites :

TRANSHUMANCE
Le Groupement de Défense Sanitaire (GDS64) rappelle que les règles fixées en matière de surveillance sanitaire des troupeaux sont toujours d’actualité, même si des priorités ont été établies en accord avec l’ensemble des partenaires (DDPP, vétérinaires, laboratoires d’analyses). Pour les cheptels transhumants, bovins comme petits ruminants, ils devront être à jour de leurs prophylaxies annuelles pour monter en estive (pour les bovins : tuberculose, brucellose, leucose, IBR. Pour les petits ruminants : brucellose, agalactie, ECB). En effet, les enjeux sanitaires du département nécessitent de garantir les statuts des troupeaux avant leur mise en commun. Pour ce faire, les vétérinaires sanitaires sont mobilisés pour assurer les dépistages obligatoires, dans le respect des gestes barrières et des règles de distanciation qui s’imposent.
Plus d’information sur : www.gds64.fr/covid-19-une-surveillance-sanitaire-des-troupeaux-maintenue-et-interdictionde-rassemblements-a-loccasion-des-departs-de-transhumance/
Pour toute question, le GDS est joignable par mail au gds64@reseaugds.com, ou par téléphone au 05.59.80.70.04

DÉSINFECTION DES BÂTIMENTS : FARAGO
FARAGO Sud-Ouest entreprise de 3D (Dératisation, Désinfection et Désinsectisation) filiale des Groupements de Défense Sanitaire (GDS) d’Aquitaine et de la Chambre d’Agriculture 64 met son savoir-faire à votre service. Après avoir été contacté de nombreuses fois concernant des demandes de désinfections préventives ou curatives COVID-19, le GDS a fait le choix de s'engager et d'accompagner les collectivités dans cette démarche.
Il propose des prestations de désinfection par nébulisation, thermonébulisation et pulvérisation avec des produits désinfectants efficaces contre le coronavirus et validés par la norme EN 14476 pour les locaux.
Le GDS distribue aussi pour un usage préventif des bidons de désinfectants à diluer ou prêt à l’emploi par bidon de 10 L et du gel hydro alcoolique en bidon de 5 L (dans la limite des stocks ou du réapprovisionnement).
Pour toute demande contact au 05 59 80 70 32, les prestations seront assurées dans la limite de nos stocks de désinfectants disponibles.

CONTINUITÉ DES SERVICES DE LA CHAMBRE D’AGRICULTURE
Les salariés de la Chambre d’agriculture assurent leurs missions et conseils en télétravail.
Les procédures liées aux enregistrements CFE sont au maximum dématérialisées. Vous pouvez joindre J-Claude ALBERT au 05 59 80 69 81 ou par mail jc.albert@pa.chambagri.fr
Identification et traçabilité des animaux : Prendre contact avec le service dédié par téléphone 05 59 80 70 11 ou par mail identification@pa.chambagri.fr
PAC dossiers 2020 : Accompagnement assuré à partir du 15 avril 2020 à distance par les Conseillers de la Chambre d’agriculture. Prendre RDV téléphonique au 09 69 32 81 47
ERAF (Ensemble Pour La Relance des Agriculteurs Fragilisés) : le numéro vert 0 800 62 00 69 permet en cette période de difficultés suite au Covid-19, aux agriculteurs de se signaler pour les difficultés de trésorerie rencontrées.

PLAN D’AIDE DU CONSEIL RÉGIONAL
En Nouvelle-Aquitaine, le Conseil régional vient d’adopter le 15/04/2020 un plan d’urgence, notamment à destination des secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. La principale mesure financière qui concerne nos secteurs vient en complément du plan d’urgence national : les entreprises de moins de 1 M€ de CA qui ont bénéficié du soutien de l’Etat (1.500 €)  pourront percevoir jusqu’à 5.000 € d’aides régionales pour honorer des échéances à 30 jours, à condition d’avoir au moins un salarié. Les activités agricoles relevant des filières de production saisonnières (ostréiculture, horticulture, agneaux, chevreaux, fraises et asperges) sont éligibles au Fonds de Prêts aux TPE et PME, doté de 20 M€, pour renforcer la trésorerie des entreprises.
pa.chambre-agriculture.fr/actualites/detail-de-lactualite/actualites/plan-durgence-de-la-nouvelle-aquitaine/