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Influenza aviaire : passage au niveau de risque élevé dans le 64

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La situation sanitaire européenne en matière d'influenza aviaire hautement pathogène (H5N8 majoritairement) évolue rapidement et défavorablement ces derniers jours : nombreux cas dans la faune sauvage (15 cas aux Pays-Bas, 13 en Allemagne) mais également en élevage (aux Pays-Bas et au Royaume-Uni) en lien fort avec l'avifaune migratrice.

 

 

En conséquence, le ministre de l'agriculture a décidé de relever le niveau de risque IAHP de modéré à élevé dans 45 départements appartenant aux 2 principaux couloirs de migration, dont les Pyrénées-Atlantiques.
Vous trouverez l'arrêté paru ce jour et applicable sans délai ainsi que le communiqué de presse du ministre.

Les mesures prévues à ce niveau de risque concernent, pour toutes les communes des départements concernés :

  • la claustration des volailles ou protection de celles-ci par un filet avec réduction des parcours extérieurs ;
  • l’interdiction de l’organisation de rassemblements et de participation des volailles originaires des zones concernées dans les zones au risque « négligeable » ;
  • l’interdiction de transport et de lâcher de gibiers à plumes ;
  • l’interdiction de l’utilisation d'appelants pour la chasse aux gibiers d'eau;

ainsi que sur l'ensemble du territoire national :

  • la surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux et non commerciaux ;
  • l’interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l'arrivée de la France ;
  • la vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.

 

Ces mesures de prévention ont pour but de protéger les volailles domestiques d'une potentielle contamination qui aurait des conséquences désastreuses pour les échanges et exportations d'animaux vivants et de viandes de volailles.

Des dérogations sont possibles, notamment à la claustration pour les élevages commerciaux (pas de dérogation pour les basses-cours) pour des raisons de bien-être animal, de techniques d'élevage, de cahier des charges liés à des signes de qualité.
Pour les palmipèdes, cette dérogation ne peut concerner que des élevages d'au maximum 3200 animaux ayant accès à un parcours extérieur, en cumulant l'ensemble des unités de production de l'élevage.

Vous trouverez le modèle de dérogation à transmettre à la DDPP64 / ddpp@pyrenees-atlantiques.gouv.fr

En complément de la biosécurité des élevages, la claustration demeure néanmoins la disposition la plus sécuritaire vis-à-vis du contact avec les oiseaux sauvages.

Le retour à un niveau de risque "modéré", en l'absence de foyer ou de cas, pourrait intervenir en janvier, après la fin des migrations si le contexte sanitaire le permet.