Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Estive : des gestionnaires engagés

Estive : des gestionnaires engagés

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

En Pyrénées Atlantiques, le pastoralisme concerne 50% de l’effectif transhumant des Pyrénées soit plus de 2 000 exploitations, 300 000 ovins, 30 000 bovins et 5 000 équins. Une de ses forces repose dans son caractère collectif au niveau de l’utilisation et de la gestion locale.

Le Comité d’Orientation Montagne de la Chambre d’agriculture réunit les services techniques d’animation pastorale, les représentants des gestionnaires d’estive, la profession agricole, les associations de bergers, les collectivités territoriales et l’Etat. Il constitue un lieu unique dans la définition des orientations et de la politique départementale et dans la construction de dispositifs adaptés au contexte local.


En zone de montagne, une centaine de collectivités locales sont propriétaires et gestionnaires de 80 000 ha de surfaces pastorales, qui, parce qu’elles sont valorisées par des troupeaux, sont éligibles à des aides européennes (PAC).


Au court des dernières semaines, les communes, commissions syndicales, associations foncières pastorales ont finalisé leurs dossiers de déclaration de surfaces et se sont mobilisées dans la mise en œuvre de la charte de gestion des Droits à Paiement de Base.


Chaque année, la Chambre d’Agriculture accompagne près de 80 collectivités dans  la gestion de cette ressource.  Les négociations menées par la chambre d’agriculture et ses partenaires ont permis aux gestionnaires de bénéficier de 11 millions d’euros pour la période 2015-2021, grâce à l’ouverture d’une mesure spécifiquement dédiée aux espaces pastoraux collectifs auprès du Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine.


Suite à la dernière réforme de la PAC, la Chambre d’Agriculture des Pyrénées Atlantiques et ses partenaires ont porté la mise en place d’une charte de gestion des droits à paiements sur les surfaces d’estive : les Droits à Paiement de Base (DPB). Le mécanisme mis en place permet de fixer le maximum de DPB sur le territoire en constituant une réserve destinée aux éleveurs à l’échelle de chaque gestionnaire d’estive, et permettant ainsi des transferts de droits entre les éleveurs nouveaux transhumants et ceux qui réduisent la pratique. Depuis 2017, 3000 DPB ont ainsi été conservés sur le département, ce qui représente une redistribution de quelques 600 000 euros chaque année.

Contact : Cécile Aguerre – c.aguerre@pa.chambagri.fr – 06.12.05.08.21