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Le territoire

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Des surfaces agricoles majoritaires

Plus de la moitié du territoire est agricole (56% de la surface totale) avec une part de surface forestière qui s'élève à 28 %.

Le département est attractif avec un population  grandissante : 670 032 habitants (2015) sur 546 communes.

La surface agricole du département est composée de 48 % de terres arables, de 51 % de surfaces toujours en herbes et de surfaces de pâturages collectives et 1 % de cultures permanentes.

L’occupation du sol est en lien avec la topographie du territoire marquée par un relief de coteaux et de montagne, et la présence des activités d’élevage.

  • Les surfaces toujours en herbe avec les surfaces d’estives dominent : 223 500 ha
  • Céréales : 97 800 ha, principalement localisées dans les zones de plaines.
  • Prairies temporaires : 69 335 ha
  • Cultures fourragères : 18 387 ha
  • Les oléoprotéaginaux : 13 245 ha, surface en nette augmentation depuis 2015.
  • Vignes : 2 665 ha
  • Légumes, fleurs, cultures permanentes : 3 941 ha
  • Jachères, divers : 8 220 ha

7.5 % des surfaces sont irriguées. 1750 exploitations utilisent l’irrigation pour une surface irriguée de 31 500 ha (2010). 

Les espaces pastoraux

En 2010, 99 000 hectares d’estives soit le quart de la surface des Pyrénées sont gérés par 120 structures gestionnaires de pacages collectifs, pour 650 unités pastorales (estives) et 400 cabanes dont 140 possèdent une salle de fabrication de fromage, aux normes européennes.

2 200 éleveurs des Pyrénées-Atlantiques font paître leurs animaux en estive de mai à octobre (les ¾ sont spécialisés en élevage ovin). 80 % des exploitations qui transhument disposent de moins de 50 hectares de SAU. Les estives constituent pour elles une ressource fourragère essentielle, les prairies de l'exploitation étant utilisées pour constituer des stocks de fourrage pour l'hiver.

Les espaces boisés

La couverture forestière est inégale et occupe plus  de 37 % du territoire du département soit 286 000 ha.

Dans les plaines et coteaux du Nord Est et les vallées élargies des Gaves se sont développés les grandes cultures, la forêt s’y réduit aux ripisylves des fonds de vallées les plus encaissées ou aux pentes abruptes des coteaux.

Au Sud du Gave de Pau, sur le Piémont le paysage devient boisé dès que la configuration est contraignante. Sur la partie pyrénéenne, la couverture forestière est forte mais morcelée par des prairies entretenues pour l’élevage.

Les essences 

  • Une forêt fermée de feuillus  représentant 77 % de la surface soit 219 000 ha
  • Une forêt fermée de conifères représentant 2 %
  • Une forêt fermée mixte représentant 7 %
  • Des haies pour 7 % représentant 19 000 ha
  • Des forêts ouvertes pour 5 % et 2 % de bois.

La propriété
Elle est privée en Piémont, publique en zone montagneuse. Très morcelée elle couvre 210 000 Ha pour 55 000 propriétaires. Une minorité a un plan de gestion : 98 PSG pour 7067 ha et 258 CBPS pour 2000 Ha. Un total de plus de 10 000 ha de forêt partagée entre 400 propriétaires concernés par la gestion durable. La forêt privée prélève un peu plus de 20 000 m3/AN en moyenne
La forêt publique couvre 80 000 ha et prélève 120 000 M3/AN en moyenne.

L'artificialisation des sols

Avec 18 000 ha de moins entre 2006 et 2014, les sols agricoles continuent de se replier en Pyrénées-Atlantiques.

Au cours de ces 8 années, si l’évolution de l’occupation du sol s’inscrit dans la tendance nationale, elle est nettement plus accentuée : les sols naturels et artificialisés progressent nettement plus vite que dans le reste de la France.

Le rythme de perte de surface agricole est 2 fois plus élevé en Pyrénées-Ataltiques (- 5%) que dans le reste de l’hexagone (- 2%). En lien direct avec le recul de l’élevage, cette baisse affecte principalement les surfaces en herbe.

La surface des sols artificialisés progresse de 19 % (11 % sur la France) : 10 000 ha de plus qu’en 2006.

Si l’artificialisation impact majoritairement des terres agricoles (+ 7000 ha), elle n’est plus le 1er contributeur direct à la déprise agricole. Sur l’ensemble des 18 000 ha perdus par l’agriculture, les sols naturels en absorbent 11 000 ha