15e ovinpiades des jeunes bergers
Alors que 3 Français sur 10 jugent le métier d’éleveurs de brebis comme le plus attirant des métiers de l’élevage, la filière est en quête des éleveurs de brebis de demain.
Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite. Pour assurer le renouvellement de génération mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose près de 10 000 emplois d’éleveurs dans la prochaine décennie.
A la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis
La finale territoriale Pyrénées Atlantiques réunira une quarantaine d’élèves, âgés de 16 à 24 ans, issus de plusieurs établissements d’enseignement agricole du département : Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole de Pau Montardon, Lycée Professionnel Agricole d’Oloron Soeix, Institut Jean Errecart de Saint Palais, Lycée Agricole et Rural du Pays de Soule de Berrogain Laruns, CFA agricole d’Hasparren, Lycée Agricole Frantsesenia de Saint Jean Pied de Port.
Pour figurer parmi les meilleurs jeunes bergers de Nouvelle-Aquitaine, les candidats devront réussir avec brio les épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons ou encore choisir le bélier le plus qualifié...
Les 20 candidats arrivés en tête du classement de la sélection territoriale auront la chance de conquérir le titre de Meilleur Jeune Berger du territoire d’ex-Aquitaine 2020. Cette finale régionale aura lieu dans le département chez Xavier BERHO à Domezain le jeudi 30 janvier et la finale nationale se déroulera le samedi 22 février 2020, au Salon International de l’Agriculture à Paris.
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis de l’intérieur, à travers des gestes concrets et d’échanges avec des professionnels
Un métier qui intrigue et fascine…
Si l’on questionne les Français sur les motivations d’un jeune à exercer le plus vieux métier du monde, ils pensent à 75% que c’est le lien avec la nature, 66% pour la relation avec les animaux, 57% pour la vie à la campagne et 48% pour le fait d’être automne*… Et c’est effectivement pour toutes ses raisons, que des jeunes choisissent ce métier.
Mais également lorsqu’on s’installe, les investissements nécessaires sont modérés et le retour sur investissement est rapide.
Et aussi parce que la filière ovine permet une bonne rentabilité (bon maintien des prix, demande supérieure à l’offre, politique agricole commune favorable), mais aussi une diversité des systèmes de production. De plus, elle offre de nombreux produits sous démarche de qualité.
Contact organisation Pyrénées Atlantiques
Odile Sallato ● o.sallato@pa.chambagri.fr ● 06.36.48.45.11
Elodie Desperben ● e.desperben@fdsea64.fr ● 06.23.57.38.47
Contact organisation régionale
Géraldine Pujos ● g.pujos@interbev-nouvelleaquitaine.fr ● 06.32.51.14.96
A propos d’Inn’Ovin
Avec le programme « Inn’ovin », la filière se mobilise pour relever les défis de demain. L’objectif est de créer plus d’emplois sur l’ensemble du territoire pour satisfaire la demande en agneaux et en lait de brebis, de rendre ce métier plus attractif en permettant à l’éleveur de dégager un meilleur revenu et de travailler dans de meilleures conditions.
4 axes de travail prioritaires sont définis, sur le terrain : favoriser les installations, accroître les performances techniques et économiques des exploitations, améliorer les conditions de travail et produire durable.
En Nouvelle-Aquitaine, le Comité Inn’OVIN a établi une offre de service qui permet d’accompagner les organisations professionnelles agricoles, les organisations de producteurs, les établissements d’enseignement et les éleveurs pour faciliter le maintien et le développement de filières ovines dynamiques, durables et responsables.