2021-2022: IA H5N1
Abaissement du niveau de risque : Négligeable à compter du 9 juin 2022
Au 9 juin 2022 : Abaissement du niveau de risque sur l'ensemble du territoire
Du fait de la situation sanitaire satisfaisante au regard de l'IAHP en France, le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire a décidé d'abaisser le niveau de risque vis-à-vis de l'IAHP à "négligeable" sur l'ensemble du territoire national.
Les mesures de biosécurité renforcée, dont notamment la mise à l'abri des volailles et palmipèdes, sont donc levées sur l'ensemble des élevages avicoles.
Plusieurs raisons justifient cette décision d'abaissement du niveau de risque, parmi lesquelles figurent la réduction voire la disparation de couloirs migratoires actifs, une élévation des températures extérieures réduisant la survie du virus dans l'environnement et la nécessité de permettre la sortie en plein air des volailles et palmipèdes habituées à ce mode de production.
Retrouver le Communiqué de presse ici
La vigilance et l'application stricte des mesures de biosécurité reste de mise
Au 13 mai 2022 : Possibilité d'accès aux parcours réduit en palmipèdes (IT du 13 mai 2022) et gallinacés
Le département 64 est au niveau de risque élevé et zone indemne
- PAG : parcours extérieur réduit protégé par un filet ou non, autorisé à partir de la 5e semaine d'âge
- gallinacés : parcours extérieur réduit, autorisé à partir de la 8e semaine d'âge
Ces dérogations sont valables jusqu'au 15/06/2022, au-delà les conditions générales de mise à l'abri seront restaurées.
Au 9 mai 2022 : AM modifiant le niveau de risque IAHP (sauf sur 19 départements, dont le 64)
Compte-tenu de l'ampleur de la crise cette année, de la détection encore très récente de foyers en élevage et dans l'avifaune sauvage, ce texte prévoit :
1- le maintien du niveau de risque élevé dans 19 départements métropolitains (visés en annexe de l'arrêté) touchés encore récemment par le virus ou comportant encore des zones réglementées ou proches de départements touchés
Le département des Pyrénées-Atlantiques est concerné par le maintien du niveau de risque élevé.
Dans ces départements, le niveau de risque sera réévalué d'ici fin mai en fonction de la situation sanitaire, en tenant compte de l'existence ou non d'un zonage réglementé.
2- le passage en niveau de risque modéré sur le reste du territoire national.
En conséquence, dans les 19 départements concernés par le niveau de risque élevé, la mise à l'abri reste obligatoire.
Une instruction technique de la DGAL permet, par dérogation, jusqu'au 15/11/2022 maximum, de pouvoir donner accès à un parcours réduit aux poulets à partir de 8 semaines d'âge (et non plus 10 semaines comme prévu précédemment).
Les volailles de basses-cours doivent rester claustrées ou sous filets de façon impérative.
Vous pouvez télécharger :
- l'arrêté ministériel,
- le communiqué de presse du MAA ainsi que les logigrammes de mise à l'abri en vigueur pour les palmipèdes et les gallinacés (Ces derniers reprennent les modalités de mise à l'abri adaptées selon les espèces et typologies d'élevage).
- l'instruction technique de la DGAL
Au 26 avril 2022 : Ensemble des communes en zone indemne
L'arrêté préfectoral n°DDPP64/SPAE/2022-477 signé ce jour, précise la levée de l'intégralité de la zone réglementée IAHP dans les Pyrénées-Atlantiques
(suite à une période de 4 semaines après passage en ZSA de la zone de dépeuplement).
L'arrêté prescrit également la poursuite de la surveillance des lots remis en place jusqu'au 25/04/2022 dans les 33 communes de la zone nord (liste en annexe de l'AP).
Attention, certains mouvements d'animaux (volailles provenant de zone réglementée et cas des anciens foyers) restent soumis à démarche préalable (audit biosécurité, LP) et surveillance.
Les demandes de remises en place devront impérativement être déposées sur le site internet Démarches Simplifiées :
https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ddpp64-iahp-declaration-mise-en-place-repeuplement
La situation sanitaire nationale, notamment dans des départements proches du sud-ouest (Lot et Dordogne), est encore très évolutive.
Cela implique de respecter très strictement les règles de biosécurité, de maintenir un haut niveau de vigilance sur la surveillance clinique et les signes d'alerte et, le cas échéant, informer sans délai un vétérinaire.
La plus grande vigilance est de mise sur la circulation des animaux, des véhicules, du matériel, et des personnes.
Il est impératif :
- que les règles de biosécurité (ND des véhicules, tenues dédiées/change/voire douche en entrée et sortie d'élevages...) et la mise à l'abri soient strictement respectées,
- de stopper toute intervention non essentielle en élevage,
- d'appliquer régulièrement de la chaux vive autour des bâtiments d'élevage et sur les lieux de passage,
- que les éleveurs et détenteurs de volailles ne se rendent pas dans d'autres élevages,
- qu'aucun rassemblement d'éleveurs/détenteurs de volailles/oiseaux n'ait lieu,
- que les chasseurs n'entrent pas dans un élevage de volailles et évitent les contacts avec les éleveurs de volailles/oiseaux, le virus étant certainement déjà présent dans l'environnement.
- que tout élevage avicole et tout mouvement soit déclaré en base de donnée électronique.
Toute suspicion clinique (dont baisse de consommation) doit être signalée sans délai à un vétérinaire sanitaire.
La biosécurité n'est efficace que s'il y a combinaison des différentes mesures.
Le non-respect des mesures expose à des sanctions pénales et/ou administratives (indemnisation).
Le virus est très présent dans l'environnement.
Pour en savoir plus : Arrêté du 29 septembre 2021 définissant les zones à risque de diffusion du virus de l'influenza aviaire